METALLICOUILLES - album éponyme

METALLICOUILLES a été le premier groupe dont j'ai fait partie, en tant que batteur médiocre. C'était du plaisir à l'état pur : de la sueur, des copains, des bières tièdes et des gens qui secouent la tête en rigolant bien fort. DU PUNK, rien de plus et surtout rien de moins. On se régalait, et les gens en face aussi.
L'enregistrement est assez mauvais, digne d'un groupe de punk. La moitié du temps on entend pas la batterie, bien que je me démenais comme un démeneur.
Je ressors ce vieil enregistrement, car un américain que j'ai rencontré par l'entremise d'une amie lui a envoyé le mail suivant depuis San Francisco :

"tell your friend in metallicouilles hi from SF. they ARE SO FAMOUS
IN SF! tout le monde chante, "metallicouilles"....

well maybe not. BUT (and i mean that lightly) but boris remembers
your friend in this photo, our friend, the wonderful beardo"

et ouais le merveilleux barbu c'est moi !

Imaginez notre fierté quand nous apprîmes que des habitants de SF, berceau de la plus mauvaise branche du punk, le skate-punk, nous sifflottent dans la rue !
la Fierté m'envahit à nouveau lorsque je réécoute "La révolution" que j'ai écrit moi même avec mes petits doigts, et dont voici les paroles :

Du sexe avec du viagra
De la fête avec du banga
Du Nutella de sous qualité
Du fromage aseptisé
De l'amour en plaqué or
Du rock’n’roll qui joue pas fort

La révolution fait caca par terre
La révolution fait caca par terre


Bon tout ça c'est très intéressant, donc on va passer à la musique, comme d'habitude, on clique sur la pochette pour écouter le disque nostalgique.